D’un pas lourd elle c’était rendu dans la cuisine de son château faisant sursauter les quelques personnes présentes à une heure si tardive. Dans un ton dur et autoritaire que personne ne lui connaissait elle avait ordonné d’avoir des provisions pour une semaine. D’un regard froid et mouillé de larme elle avait fait taire toute demande du lieu qu’elle se rendrait. Une fois son baluchon en main c’était au tour des palefreniers de subir le même sort, un cheval qui pourrait courir des heures sans arrêt avait été sa demande.
Une fois son cheval à la robe blanche bien scellé, ses provisions bien rangés dans les pochettes et son bouclier accroché avec les sangles de cuire elle avait rapidement chevauché…
Les portes étaient à quelques pieds d’elle. Elle avait marché au côté de son cheval, d’une main molle elle tenait les rênes tout en marchant à petit pas.
Les gardes l’avaient vite repéré, le bruit des armures qui se positionnaient lui avait donné la frousse, mais pour le moment elle ne venait pas en ennemi, donc ils devaient être courtois. Du moins, elle espérait.[3i]
Bonsoir, je sais qu’il se fait tard, mais je dois vraiment voir votre seigneur Quercus. S.v.p. demander lui de venir, où laisser moi passer pour aller le voir.
Perl avait dû négocier avec le garde en chef, docilement elle s’était identifiée à lui mais en retour il avait promis demander à Quercus de ce déplacé sans dévoiler qui le demandait.
Dans l’attente qui lui avait paru une éternité, elle avait observé les lieux…