Voici un bout de mon histoire:
Quand mes parents vivaient encore je ne me nommais point Quercus du Chêne Noir mais Quercus de Saint Chêne. De Saint Chêne était le nom familial. A cette époque j’étais un jeune garçon heureux. Mon père gouvernait sa cité depuis longtemps. Après bien des batailles il avait réussit à pacifier les alentours et était un homme respecté de tous. Ma mère avait combattu à ses cotés et c’est ensemble qu’ils avaient donné vie à leur cité, la Cité du Saint Chêne.
Au centre de celle-ci trônait droit et fier un chêne magnifique, plusieurs fois centenaire. Aussi loin que l’on remonte le chêne à toujours été le symbole de notre famille d’où l’origine de mon nom (Le chêne est le nom générique de plusieurs espèces d'arbres appartenant au genre Quercus, famille des Fagacées, dont le plus emblématique est le chêne pédonculé. Le nom Quercus provient du celte kaër quez qui signifie bel arbre. C'est un arbre élevé, il peut mesurer 40 m de hauteur. Son tronc est droit et puissant. Sa cime est importante. Il peut vivre jusqu'à 500 ans (parfois plus). . Aussi quand mes parents croisèrent le chemin de celui-ci, ils surent de suite qu’il ne pouvait avoir meilleur endroit pour y faire naître la cité de leurs rêves.
La vie s’écoulait paisiblement mais un jour le chef d’une cité voisine mourut. C’était lui aussi un homme respecté et grand ami de mes parents. Son fils lui succéda, malheureusement il était loin d’étre comme son père. Jeune prétentieux, vil, fourbe et cruel. Un jour il arriva face aux remparts de notre cité avec son armée étendards déployés. Mes parents reconnaissant les couleurs pensèrent qu’il partait guerroyer dans de lointaines contrés puisque la paix régnait aux alentours. Ils ouvrirent les portes de la cité confiants. Mais……….
Ce fut un véritable massacre. Profitant de la confiance de mes parents, dans notre cité il lâcha ses hommes, véritable chiens de guerre assoiffés de sang . Nous les enfants nous fument rapidement mis à l’abri dans un souterrain dont peu connaissait l’existence. Aucun adultes ne resta avec nous car hommes comme femmes, tous étaient des guerriers. Malheureusement prit par surprise et en nombre moindre que l’assaillant, ils ne purent rien et……… tous furent massacrés. La cité fut brûlée ainsi que le chêne. J’avais douze ans. Quand nous n’entendîmes plus de bruit nous sommes sortit du souterrain et furent projeté dans l’horreur.
Le chêne lui était toujours la, droit mais totalement noir. Une grande partie de son écorce avait été brûlée et les parties que les flammes n’avaient point léchées avaient été noircit par la fumée dégagée. Pourtant malgré ce feu, il était encore la, comme un espoir, comme un message.
Nous avons enterré nos parents, notre famille puis quelques uns ont décidé de partir, très peu en fait. Pour ceux qui sont resté, autour du chêne nous nous sommes alors rassemblé. Nous lui avons adressé une promesse. Nous allions rester dans l’ombre et lentement pierre après pierre, reconstruire notre cité.
Le temps passa, les début furent dur, très dur, le froid, la faim, les loups, les brigands, mais nous avons tenu. Nous avons grandi et avec nous la cité aussi.
Quand j’ai eut l’age d’étre un homme dirons nous je fut de par mon sang nommé chef de la cité. Le chêne était toujours la. Chose inexplicable il avait redonné vie à un magnifique feuillage mais le bois était lui restait entièrement noir. Ma nomination se fit bien sur face à lui et c’est la que j’ai décidé qu’à nouveau ce chêne serait notre symbole comme à l’époque de nos parents il le fut et que notre cité porterais le nom de la Cité du Chêne Noir et que dorénavant l’on me nommerais Quercus du Chêne Noir.
Une fois notre cité totalement reconstruite nous avons levé une armée et nous avons livré bataille contre celui qui fut le responsable du massacre de nos parents. La guerre fut longue et impitoyable mais nous avions une telle haine et soif de vengeance que même si nous avons subit quelques revers nous ne pouvions perdre la guerre. C’est de mes propres mains devant notre chêne noir que j’ai tranché la tête de notre ennemi.
Beaucoup sont morts et de cette lointaine époque ou nous étions enfants et heureux il en reste peu, mes capitaines et plus fidèles guerriers et guerrières sont de ceux la.