Cité du Chêne Noir
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Cité du Chêne Noir

La Cité du Chêne Noir domaine du Seigneur Quercus du Chêne Noir. Soit le bienvenue en la Cité du Chêne Noir. Qui que tu sois: Si tu viens en ami, d’un festin tu te régaleras. Si par contre tu viens en ennemi c’est de ma main que tu périras.
 
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 Retour des terres lointaines

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Quercus du Chêne Noir
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MessageSujet: Retour des terres lointaines   Retour des terres lointaines I_icon_minitimeDim 27 Sep - 13:03

**Par missive Perl a écrit:**


Citation :
22.09.2009, 13:19, Perl

Perl était dans la cité du grand Quercus lorsque la rumeur de son retour résonnait dans l'enceinte de la forteresse principal. Un sourire aux lèvres elle s'était empressée de se présenter à lui, dans sa hâte son reflet devant une fenêtre l'avait freiné. Un regard vers son propre reflet, une main qui avait replacé machinalement une mèche rebelle et elle était repartit avec des étoiles dans les yeux.

Autour de lui il y avait déjà bon nombre de personne de grande importance pour faire doléance de toute sorte. Elle l'avait regardé à distance, il était si beau, si fort son coeur menaçait de quitter son corps à chaque battement. Elle s'était obligée à prendre une grande respiration et à enfiler son masque de guerrière. Elle était sortie de l'ombre pour à son tour prendre la parole.

Bonjour Charmant Guerrier, tu as passé du bon temps? Je te dois de grandes excuses, comme plusieurs ici présent te l'on dit je ne suis qualifiée pour gérer une si grande cité...

Perl s'en voulait de sa petite expérience, elle avait soutenu le regard de Quercus le temps que sa voix résonnait mais à présent la culpabilité lui avait fait baisser la tête et le regard de force. Elle ressentait le poids des gens qui l'entourait visé sur elle.
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MessageSujet: Re: Retour des terres lointaines   Retour des terres lointaines I_icon_minitimeDim 27 Sep - 13:04

Un léger vent qui caresse un visage marqué par la fatigue d’une très longue chevauchée. Une main effleurant les épis de blé dont certains lentement perdaient leur belle couleur blonde remplacée par le rouge d’un sang provenant de blessures non soignées. Un regard dirigé droit face à une Cité. Un cœur qui s’emballe à cette vue tant attendu. Des bruits et des senteurs enfin retrouvées elles aussi. Une armée épuisée et blessée mais victorieuse se tenant en arrière plan. Un étendard ayant souffert, déchiré mais dressé fièrement.

Quercus était là face à sa Cité, de retour en sa Contré enfin. Debout au centre de ce champ de blé il était perdu dans ses pensées. Long moment ou le temps semble stopper sa course. Images de batailles qui s’entrechoquent faisant si mal au cœur, à l’âme. Cries résonnant encore, goût du sang toujours là présent en sa bouche, saveurs cruelles de la guerre.

Il était enfin de retour sur ses terres après des mois d’absences en terres lointaines, si lointaines. Avec ses troupes, ses fidèles, il avait livré batailles, pourchassant l’ennemi jusqu’en ses Contrés éloignées et à son tour semé, désolation, souffrance et mort sur les terres de l’ennemi comme celui-ci avait fait en venant dans le but de conquérir la Contré du Chêne. La guerre avait prit fin quand de ses propres mains Quercus plongea dans la mort ce Roi étranger sans foi ni loi, cruel et sanguinaire.

Un demie tour sur lui-même, un regard vers cette armée dont il était si fier puis droit sur son fidél. destrier un signe de marche en avant et la poussière qui à nouveau se soulève sous les sabots frappant cette terre tant attendue. Grimaçant sous la douleur de ses blessures Quercus n’en était pas moins heureux. Heureux de ce retour enfin mais aussi il allait la revoir… Elle était là derrière les remparts, il le savait. Il ne doutait point qu’elle avait répondu à son appel. Quercus n’avait point eut le temps d’attendre sa réponse mais il savait qu’après lecture de sa missive lui demandant de le remplacer à la tête de sa Contré durant son absence elle avait au plus vite chevauché vers celle-ci. Il ne lui avait point indiqué les vraies raisons de son départ ne voulant qu’elle s’inquiète, elle le découvrirait bien assez tôt.

Oui, elle était la, il le ressentait. Perl…. Féline Guerrière, fille de la lune, sa douce Perl. La dernière fois qu’elle et lui étaient réunis en la Cité du Chêne était le lendemain de leur séparation. Moment de douleur toujours aussi présent en lui. Vide jamais comblé, d’ailleurs jamais essayé de le combler car sachant cela impossible. Il ne l’avait point encore revue que déjà elle faisait effet sur lui, déjà elle commençait à panser ses blessures sans même le savoir car les images, bruits et goûts de bataille se perdaient pour étre remplacé par les images de leur bonheur passé. Même si cela n’était là que simple petit moment de répit, grand bien en lui naissait malgré tout.

La porte principale enfin se dressait devant eux. Des cries descendants des remparts, des signes de joies. Quercus après avoir fait stopper le galop leva lentement la tête et laissa son regard se poser sur l’un de ses capitaines posté sur les remparts, un sourire, un signe puis la lourde porte s’ouvrit. Tout en se dirigeant vers la forteresse intérieure Quercus prit le temps de savourer toutes ces marques de joie et d’affection que son retour déclenchait. Que cela faisait grand bien, des cries oui à nouveau mais de joies, de plaisirs, il aimait tant sa Contré.

Une fois face à la forteresse ses hommes prirent direction des casernes avant le retour tant attendu en leur foyer. Quercus lui mit pied à terre et se retrouva vite entouré par certains bourgeois, Seigneurs, Gentes Dames, Nobles et ses capitaines et fidèles restés en la Contré durant son absence. Ils recevait et écoutait félicitations et autres mais son regard la cherchait. Perl… Il ne la voyait pas. Ne l’avait-elle point attendu? Etait-elle parti vers ses terres quand annonce de son retour avait été criée. Ces questions en tête son regard toujours la cherchait quand une voie résonna. Il la reconnu tout de suite. Une forte sensation alors en lui prit naissance. Quercus se retourna, elle était là face à lui, Perl, enfin.


Citation :
Bonjour Charmant Guerrier, tu as passé du bon temps? Je te dois de grandes excuses, comme plusieurs ici présent te l'on dit je ne suis qualifiée pour gérer une si grande cité...

Souriant son regard de suite vint se mêler à celui de la Féline Guerrière. Il écouta ses mots prononcés puis la vit baisser la tête, regard vers le sol. Quercus avança vers elle puis lentement plaçant sa main sous son menton il lui redressa la tête et ne la quittant point du regard il prit la parole d’une voie douce qu’il n’avait eut et n’avait qu’avec elle.

Bonjour douce Perl. Mes yeux ont grand bonheur de pouvoir après tant de temps se porter sur toi et se mêler à nouveau aux tiens. Mais ce n’est la encore rien comparé à celui ressenti en mon cœur. Des excuses? Mais de quoi me parles tu là? Pas qualifié pour gérer ma Contré dis-tu?

A ces mots Quercus fit du regard le tour de l’assistance puis s‘y adressa.

M’aurait-on mentit à peine de retour? Même si très peu de temps sépare mon passage de la grande porte avec mon arrivée icelieu devant la forteresse déjà rapport de certains d’entre vous j’ai commençé à recevoir. Serait-ce mensonges que l’on vient de me dire quand on me relate avec quel droiture, rigueur tu as su douce Perl gérer l’ensemble des affaires internes de la Contré? Serait-ce mensonges aussi lorsque que l’on me parle de cette même droiture que tu as observé dans la difficile tache parfois de faire régner justice équitable envers chacun quand cela à du étre? De la bienfaisance dont tu as su faire preuve envers certains se trouvant face à la difficulté? Serait-ce toujours mensonges quand on m’apprend le courage avec lequel tu as livré batailles car l’ennemie avait laissé troupes sur mes terres et assauts ont continué à étre menés contre la Contré et que non seulement tu as su résister et gagner ces batailles et ne point laisser perdre les villages mais qu’en plus tu en as reconquéri un que j’avais perdu? Aurais-je enfin problème de surdité ou ais-je bien entendu que tu es cette grande Reine que nous connaissons et que comme en ta Contré tu l’es, en la notre aussi tu le fus?

Toujours le regard porté sur l’assistance Quercus ponctua.

J’attends réponse à cela.

Sans attendre l’un de ses fidèles capitaine fit un pas en avant.

Citation :
Non Seigneur, tu n’as point problèmes de surdité et aucuns mensonges ne ta été prononcés. Tout cela est exact est Dame Perl est bien cette grande Reine dont tu parles et c’est ainsi qu’en ta Contré elle fut.

Quercus adressa un sourire à son capitaine puis son regard se porta sur Perl avant de laisser à nouveau ses mots résonner.

Tu vois douce Perl non seulement tu ne me dois point d’excuses fussent-elles grandes ou petites mais je te dois, nous te devons grand merci et ce n’est point toi qui doit baisser la tête mais nous qui devons nous incliner devant toi pour te remercier.

Quercus fit deux pas en arrière et s’inclina avec grand respect aussitôt imité par l’ensemble de l’assistance présente. Il se redressa puis vint se placer au plus prêt de Perl. Lentement il prit sa main et faisant fit des conventions et règles indiquant que durant un baise main les lèvres se doivent de stopper à quelques centimètres de la main et ne point s’y poser il laissa les siennes avec douceur se poser sur celle-ci le temps d’un baiser avant que le regard dans celui de la Féline Guerrière il ne lui murmura:

Merci ma douce Perl et j’ai si grand bonheur de pouvoir à nouveau me trouver auprès de toi.
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MessageSujet: Re: Retour des terres lointaines   Retour des terres lointaines I_icon_minitimeDim 27 Sep - 21:33

D’abord la nostalgie de se retrouver chez lui dans sa cite elle y avait mise quelques jours avant d’être alaise avec l’environnement, les gens étaient gentils mais tout se passait dans son cœur. Elle avait imaginé plusieurs scénarios pour le retour de Quercus, de la simple missive à celle de le rencontrer de revoir en lui un être qui l’attirait si fort.

Perl avait écouté Quercus parle à ses hommes et c’est avec de grands yeux qu’elle avait fixé de capitaine qui avait glissé les mots de sa voix roque d’homme de circonstance, il venait d’offrir des joues rouges coquelicot pour le regard de son seigneur. Perl tentait de contrôler cette chaleur qui aurait fait fondre les glaciers s’il y en avait eu.

Oooooooooooo non pas de genoux au sol pour moi non non non c’est interdit et si vous osez recommencer c’est…

Elle avait hésité entre quelques punitions qui pourraient gêner le charmant guerrier.

Bien si vous recommencez ce sera un baiser sur votre joue devant tous que vous aurez Guerrier Quercus.

Lorsque le baise-main c’était fait de façon plus intime elle doutait que sa menace soit une réelle punition. Perl ressentait les regards sur eux avec des sourires qui en disaient long sur la pensée des gens.

Elle s’était rebâtit un visage de douce guerrier pour prononcer quelques mots.

Congé aux soldats pour la soirée vous mérité la nuit de repos et vous Quercus je vous fais préparer un bain puis un repas. J’ai…

Perl avait glissé son regard dans le sien, elle avait envie de lui demander si elle pouvait prendre le repas en sa compagnie mais le protocole le lui interdisait.

Je me suis permise de reprendre la même chambre que lors de mon dernier passage, je vais aller ranger mes choses, maintenant que vous êtes revenue vous n’avez plus besoin de moi… Je pourrai partir à l’aube demain si vous me permettez une dernière nuit sous votre toit. Sa phrase c’était perdu dans un murmure. Le pire combat de sa vie se jouait en elle, son cœur et sa tête se battaient si fort, elle ne savait pas si ça paraissait dans son visage…
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